jeudi 26 novembre 2009

conférence de Copenhague?


La conférence de copenhague au norvége entre les grandes pays industriels sert a a un talk show entre les responsables au propos du climat et des maladies qui apparait recemment a svoir H1N1.

Emboîtant le pas aux Etats-Unis, la Chine a annoncé ce jeudi pour la première fois un objectif chiffré de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, les deux premiers pollueurs de la planète donnant ainsi un coup de fouet au processus à 10 jours de la conférence de Copenhague sur le climat.
Mais ces déclarations auront-elles un impact réel sur les négociations? Pour Hervé Le Treut, climatologue français faisant partie du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), «c’est positif que les deux pays majeurs en terme d’émissions de gaz à effet de serre viennent, acceptent de participer à la conférence, participent à une réduction chiffrée et s’engagent.» «Pour stabiliser le climat, il faudrait un effort supplémentaire» Quant aux chiffres en eux-mêmes, «pour stabiliser le climat, il faudrait un effort supplémentaire», estime le climatologue. Arnaud Gossement, porte-parole de France nature environnement, juge que «les objectifs donnés par la Chine sont intéressants.» Le pays propose une réduction de ses gaz à effet de serre 40 à 45% d’ici à 2020 par rapport à 2005.
«Même s'ils sont plus nombreux, les Chinois partent de plus bas car ils émettent 4,4 tonnes de CO2 par habitant et par an, contre 23 tonnes pour les Américains et 12 pour les Européens. Sachant que l’objectif est d’atteindre 2 tonnes par habitant et par an.» L’Union européenne, elle, souhaite que les deux pays soient plus ambitieux, notamment les Etats-Unis, dont l’objectif de réduction de gaz à effet de serre de 17% d’ici à 2020 apparaît «décevant pour certains». Selon FNE, qui cite des scientifiques, il faudrait plutôt diminuer de 40%. «Leur chiffre n’a aucun sens», confie Arnaud Gossement, qui se dit «de plus en plus pessimiste». D’autant que derrière les chiffres, on ne sait pas ce qu’il se cache exactement. «Tiennent-ils comptent ou non des émissions stockées en sous-sol?, poursuit Arnaud Gossement, «ou s’agit-il des émissions brutes?». Des questions qui restent en suspend. Ne pas trop attendre de Copenhague Mais au-delà des chiffres, le porte-parole de FNE prévient: il ne faut pas trop attendre de Copenhague. «En réalité, ce sera le début de la négociation. Si on attend le couronnement, on fait une erreur.»
Le climatologue Hervé Le Treut estime lui aussi que «c’est un processus qui doit continuer sur le long terme, on ne va pas prendre toutes les décisions d’un coup.» Il se félicite d’avoir vu, au fil des années, ces réunions «se convertir en un moment de vigilance collective, mondiale, au-delà des négociations». Pourtant, la vigilance est-elle suffisante? Pour Arnaud Gossement, la société civile n’est pas assez impliquée dans le processus. «Le climat ne doit pas se résumer à une bataille de chiffres. Il faut une démocratie mondiale, où l’on écouterait la société civile, les associations, les scientifiques.» Quant à la présence d'Obama, qui passera un jour à Copenhague, il ne s'agit que d'une simple «visite de courtoisie», estime Arnaud Gossement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire


counter